C’est le plus bas niveau depuis 1987. En 2015, 76 % des Français déclaraient s’y intéresser. Soit une chute de 14 points en trois ans !

C’était 56 % pour la radio, 52 % pour la presse écrite et 25 % pour le web.

C’était 58 % en 2015. Retrouve les résultats de ce baromètre ici.

Au micro de Jean-Jacques Bourdin en 2015.

Retrouve ici les enquêtes de Cash investigation en replay.

Retrouve ici un article du Monde qui résume les différents pans de l’affaire Fillon. Et ici le site du Canard enchaîné.

Retrouve ici une vidéo réalisée par L’Obs pour tout comprendre à cette affaire. Et retrouve ici les articles de Mediapart à ce sujet.

Pour info, l’ancien ministre du Budget a été condamné en appel à quatre ans de prison dont deux ferme pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

109 médias internationaux. Dont Le Monde et Cash investigation.

Retrouve ici un article de France info pour tout comprendre à cette affaire.

En 2005, elles étaient 15 475, soit 42,39 %.

En 2005, il y avait 36 503 journalistes titulaires d’une carte de presse contre 35 047 en 2017. Soit 1 456 titulaires d’une carte de presse en moins.

Retrouve ici les chiffres publiés par la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Elle a diminué de 3,1 %, après un recul de 3,2 % en 2016 et de 3,8 % en 2015.

Au contraire, elle a augmenté de 42,3 % par rapport à 2016.

Elle a augmenté de 11,2 % (contre 6 % en 2016). Retrouve ici les chiffres publiés par l’ACPM.

« Principe fondamental des systèmes démocratiques, la liberté de presse est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme de 1950. Avec la loi du 29 juillet 1881, la liberté de la presse en France fait l’objet d’une consécration particulière, au-delà de la reconnaissance générale de la liberté d’expression. » Retrouve ici l’article de la Direction de l’information légale et administrative à ce sujet.

La Suède arrivait en deuxième position, suivie des Pays-Bas.

Le Turkménistan arrivait à la 178e place, suivi par l’Érythrée.

Retrouve le classement ici. Et retrouve ici l’analyse de Reporters sans frontières, pour qui la haine du journalisme menace les démocraties, notamment en Europe et aux États-Unis.

Ce n’est pas parce que quelqu’un a publié une photo sur Internet qu’on peut la réutiliser. Même si elle respecte le droit à l’image parce que c’est la photo de quelqu’un qui illustre légitimement l’événement auquel il participe. Il faut avoir les droits sur la photo !

Même si Dany Boon se trouve dans un lieu public ! Il n’illustre pas légitimement un événement auquel il participe. Faire son jogging, ça reste sa vie privée. A moins qu’il n’ait organisé une conférence de presse sur ses performances au marathon…

En réalité, comme ça se plaide plus souvent au civil qu’au pénal, elle risque de devoir uniquement payer des dommages et intérêts. Mais la somme peut être élevée !

Dans ce cas, Dany Boon illustre bien légitimement l’événement auquel il participe.

Puisqu’il lui a donné son autorisation.

Si Dany Boon lui avait donné le droit de réutiliser indéfiniment cette photo, elle peut le faire. Sinon, elle devra obtenir à nouveau son autorisation. Ou attendre qu’il meure. Quand une personne meurt, elle perd son droit à l’image.

Cet homme est mort et son droit à l’image avec. Par contre, sa famille peut tout à fait porter plainte pour atteinte à sa dignité si on le reconnaît et qu’il a le visage en sang, par exemple.

Robert Cornelius est sur la photo, puisqu’il s’agit d’un autoportrait. Mais son droit à l’image a cessé au moment où il est mort. C’est aussi lui qui a pris cette photo. Mais comme il est mort depuis plus de 70 ans, il n’y a plus de droits d’auteur. Pour télécharger ce selfie historique, tu peux cliquer ici.

Les adolescents se trouvaient au milieu d’une foule pendant un événement d’actualité. On imagine qu’ils savaient pourquoi ils étaient là (voir un film). Théoriquement, Véronique peut donc diffuser cette photo.

Mais elle ne doit pas porter atteinte à leur dignité. Si jamais ils ont l’air d’avoir bien trop arrosé cette avant-première, qu’ils ont des canettes de bière à la main, le nez rouge et que l’un d’entre eux vomit, par exemple, ils pourront porter plainte.

Véronique a tout à fait le droit de citer un passage d’un article, surtout pour le critiquer. Ça s’appelle « l’exception de courte citation ». Par contre, cet extrait doit être court (au regard de l’œuvre originale et de la longueur totale de l’œuvre finale), fidèle et la source doit être clairement indiquée.

Théoriquement, « l’exception de courte citation » pourrait s’appliquer aux contenus audiovisuels. Mais dans les faits, elle est rarement reconnue par les juges. Mieux vaut donc s’abstenir de reprendre un extrait d’émission dans une vidéo. Par contre, comme l’émission en question poste très régulièrement ses contenus sur YouTube, Véronique peut tout à fait « embeder » la vidéo intégrale dans un article. Si tu ne te souviens pas de ce terme, va voir la fiche technique.

Les musiques qu’on trouve sur le creator studio de YouTube sont faites pour ça. Pour certaines, même pas besoin de crédit.

Aucune photo mise à disposition d’un internaute sur ce site n’a besoin d’être créditée.

Le compte Twitter de Véronique est public et ce média a utilisé la fonction d’intégration qui lui permet de reprendre dans l’un de ses articles ce type de contenu. En réalité, en embedant les tweets de Véronique, ce média a simplement créé un nouveau lien vers ces tweets. Les internautes pouvaient déjà les voir ailleurs. La justice considère que c’est autorisé.

La question pourrait se poser si le compte Twitter de Véronique constituait une œuvre en lui-même. Par exemple, si elle arrivait à raconter des blagues originales en moins de 280 caractères et que quelqu’un publiait dans un livre tous ses tweets. La justice pourrait considérer qu’il s’agit d’une atteinte au droit d’auteur.

Seulement si sa parodie se veut comique et qu’elle se différencie bien de l’œuvre originale.

Il n’existe aucun organisme national qui puisse sanctionner les journalistes qui ne font pas bien leur boulot, comme l’ordre des médecins. Mais rassure-toi, les journalistes peuvent être sanctionnés par leur(s) employeur(s). Ou par la justice !

N’hésite pas à les consulter :

• Charte d’éthique professionnelle des journalistes français publiée en 1918 par le Syndicat national des journalistes (SNJ), puis révisée en 1938 et en 2011.
• Déclaration des devoirs et des droits des journalistes adoptée à Munich en 1971 par des syndicats de journalistes européens.

Mais en précisant bien qu’il n’en est pas sûr. Il peut, par exemple, utiliser le conditionnel : « Il se serait passé ça. » Ou citer un témoin : « D’après untel, il se serait passé ça. » Ce n’est pas parce qu’il le dit que c’est vrai !

Mentir, c’est le contraire d’informer.

Un journaliste se doit de donner les différents points de vue. Il doit tout faire pour interviewer les pour et les contre, les patrons et les salariés.

Sauf s’il dresse un portrait, par exemple. S’il fait le portrait d’un vegan, il n’est pas obligé d’interviewer quelqu’un qui mange de la viande pour contrebalancer son point de vue.

Par contre, s’il écrit un article intitulé : « Peut-on arrêter de manger de la viande ? » et que des spécialistes affirment que non, il devra les citer.

Ça s’appelle de la diffamation. Et c’est puni par la loi.

Un journaliste peut en revanche présumer que quelqu’un a fait quelque chose s’il a mené une enquête sérieuse et qu’il n’en veut pas personnellement à cette personne.

Sinon, aucun scandale ne pourrait être révélé par la presse et elle ne pourrait pas exercer « le quatrième pouvoir« .

Trois journalistes de France 3 ont par exemple été condamnés pour avoir annoncé à l’antenne une rumeur sans l’avoir vérifiée.

Des médias peuvent également être condamnés. Comme l’AFP et 20 Minutes pour avoir lié le Front national au scandale des Panama Papers.

Sache qu’il n’y a pas que les journalistes et les médias qui peuvent être condamnés pour diffamation. Toi aussi, si tu ne fais pas attention.

Pomper entièrement l’article d’un média, c’est interdit en vertu du droit d’auteur. Sauf s’il s’agit d’une dépêche et que le média en question est abonné à l’agence de presse qui l’a publiée.

Par contre, reprendre quelques extraits de cet article en mentionnant la source, c’est autorisé. Ça s’appelle “l’exception de courte citation”. Toi aussi, tu as le droit de le faire.

Un journaliste n’a pas le droit de menacer quelqu’un. Ni de le torturer ! S’il a des informations sur la tenue imminente d’un attentat et que, pour les vérifier (et déjouer l’attentat), il faut aller voir les terroristes potentiels présumés, c’est à la police de le faire.

Rappelle-toi, la loi protège le secret des sources. Mais il y a une exception. La justice peut contraindre un journaliste à révéler ses sources en cas de force majeur. Plus précisément en cas d’« impératif prépondérant d’intérêt public ». Par exemple, si un journaliste a des informations sur un attentat qui s’apprête à être commis.

Un « droit d’opposition » a même été instauré en 2016. Il permet aux journalistes de pouvoir refuser d’accomplir un acte contraire à leur déontologie imposé par leur employeur.

Ce principe est inscrit dans l’article 5 de la convention collective des journalistes.