Si tu as un doute, mets la phase à l’imparfait. Quand tu peux remplacer « a » par « avait », c’est qu’il ne faut pas d’accent.

« Il est allé avait l’école », ça ne se dit pas. On écrit donc : « Il est allé à l’école. »

Alors que pour « il a dit », on peut bien dire : « Il avait dit. »

Si tu as un doute, remplace le verbe par « prendre », « vendre » ou encore « faire ». Si le verbe reste à l’infinitif, alors tu dois écrire « -er » à la fin. Si le verbe se conjugue, tu dois écrire « -é » à la fin.

« Il a pris une orange. » Donc : « Il a mangé une orange. »

« Il faut prendre une orange. » Donc : « Il faut manger une orange. »

On met « ai » à la fin quand le verbe est conjugué au futur et « ais » quand il est au conditionnel.

Si tu as un doute, remplace le sujet par « nous ».

Si le verbe est au futur, il va se terminer par « ons ». Il ne faudra pas mettre de « s ». Si le verbe est au conditionnel, il va se terminer par « ions ». Dans ce cas, il faudra bien mettre un « s ».

« Demain, nous mangerons une orange. » Donc : « Demain, je mangerai une orange. »

« Nous devrions aller à la boulangerie, elle va fermer. » Donc : « Je devrais aller à la boulangerie, elle va fermer. »

-Si le verbe est au présent, tu peux écrire « -it » à fin : « Il agit bêtement. »

-Si le verbe est au passé avec l’auxiliaire avoir, conjugue-le avec « nous » au présent. Si ce verbe finit en « -issons », ça veut dire que c’est un verbe du deuxième groupe et qu’il faut écrire « -i » à la fin. Sauf si le COD est placé avant le verbe.

« Nous agissons. » Donc : « Il a agi. »

« Nous finissons. » Donc : « Il a fini. » Mais : « Les étapes qu’il a finies. » (Il a finit quoi ? Les étapes. C’est un COD et il est placé avant le verbe. Donc on accorde.)

-Sinon, c’est un verbe du troisième groupe. Et là, ça dépend… Dans ce cas, si tu as un doute, regarde le tableau de conjugaison sur Internet !

-Quand le verbe est conjugué avec l’auxiliaire être, pour le masculin, la règle ne change pas. Si le verbe donne « -issons » au présent, on écrit « -i » à la fin. Par contre, on accorde le verbe si le sujet est féminin.

« Nous finissons. » Donc : « Le jeu est fini. » Mais : « La course est finie. »

-Quand on peut dire que ce sont les siennes ou les siens, on écrit « ses ».

« A qui sont ces lunettes ? » « Ce sont les siennes. » Donc : « Elle a perdu ses lunettes. »

-Quand on peut dire « celles-là » ou « ceux-là », on écrit « ces ».

« Ces garçons sont en train de tout saccager. » « Qui ? » « Ceux-là ! »

C’est une règle que tu connais. Au pluriel, on écrit bien « -ent » à la fin de la plupart des verbes.

Puisque tu le sais, fais attention à ne pas l’oublier quand tu écris. Relis-toi !

Si tu as un doute, ajoute « bien ». Quand tu peux le faire, il n’y a pas d’accent.

« Je ne sais pas si je veux manger une orange ou bien une mandarine. »

« J’irai ou bien tu iras », ça ne se dit pas. Donc : « J’irai où tu iras. »

Si tu peux poser la question « à qui » ou « à quoi », ça veut dire que tu dois mettre un accent. Mais seulement quand le sujet est masculin ! Sinon, il n’y a pas d’accent et on accorde.

« A quoi est dû le manque d’eau ? » « Au manque de pluie. » Donc : « Le manque d’eau est dû au manque de pluie. »

« A quoi est due la sécheresse ? » « Au manque de pluie. » Donc : « La sécheresse est due au manque de pluie. »

« J’ai bu quoi (et non pas à quoi) ? » « Du lait. » Donc : « J’ai bu du lait. »

Il n’y a jamais d’accent circonflexe.

Le mot « faîtes » existe bien, mais il n’a aucun rapport avec le verbe « faire. »

Si tu peux le remplacer par « lorsque », il faut écrire « quand ». Sinon, il faut écrire « quant ».

« Lorsque mon père arrivera, est-ce que tu pourras l’aider à monter ses valises ? » Donc : « Quand mon père arrivera, est-ce que tu pourras l’aider à monter ses valises ? »

« Lorsque à mon père, il arrivera demain » ne se dit pas. On écrit donc : « Quant à mon père, il arrivera demain. »

-Si tu as un doute, remplace par « lui ». Si tu peux le faire, tu dois écrire « leur ».

-Sinon, il va falloir déterminer si le nom qui suit est singulier ou pluriel. S’il est singulier, il faut écrire « leur ». S’il est pluriel, il faut écrire « leurs ».

« Il lui est arrivé de mentir. » Donc : « Il leur est arrivé de mentir. »

« Ils ont lavé lui voiture » ne se dit pas. Pour savoir quoi écrire, il faut se demander s’ils ont lavé une ou plusieurs voitures. S’ils n’ont lavé qu’une voiture, par exemple, on écrira : « Ils ont lavé leur voiture. »

« Ils ont lavé leur tête. » Plusieurs têtes ont été lavées, mais ils n’en ont qu’une chacun.

Autre exemple : on écrit « ils ont rangé leurs diplômes » s’ils en ont chacun plusieurs. Mais : « ils ont rangé leur diplôme » s’ils n’en ont qu’un chacun.

« Il faut » est toujours suivi du subjonctif.

« Il faut que je prenne la voiture. »

« Il faut que je fasse attention. »

« Il faut que je boive de l’eau. »

« Croivent » n’existe pas. « Croive » non plus.

Même au subjonctif ! On écrit : « Il faut qu’il croie. »

On écrit toujours « faire partie de ».

On écrit bien « héros » au singulier.

Mais « héroïne » au féminin. Et « héroïnes » au féminin pluriel.

Jamais de « à ». On pallie « quelque chose » et non « à quelque chose ».

Et avec deux « l » ! Sinon, il s’agit de la plateforme sur laquelle on monte quand on arrive à l’étage supérieur (un palier).

On n’écrit jamais « si il », mais « s’il ».

On n’écrit jamais « si non ». On écrit « sinon ».

On n’écrit pas « au jour d’aujourd’hui », mais « aujourd’hui », tout simplement !

« Hui » veut déjà dire « jour ». On va éviter de répéter ce mot trois fois dans la même phrase !

Ce n’est pas parce qu’on peut faire la liaison à « on est pas d’accord » qu’on doit oublier la négation ! Il n’y a pas de « pas » sans « ne ».

« On est dans le métro. » « On n‘est pas dans le métro. »

Ça marche aussi avec : « On n’est rien sans elle. »